Vue du jardin des archives municipales de la ville de Brive
© Raphaël Josse / Ville de Brive

Le Couvent des Clarisses

Couvent des Clarisses, puis des Bénédictines de Bonnesaigne, prison de femmes, demeure bourgeoise, petit séminaire, puis musée Ernest Rupin (1883-1984), la maison Cavaignac abrite aujourd’hui les archives municipales.

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Archives municipales de Brive-la-Gaillarde

15, rue du Docteur-Massénat - 19100 Brive-la-Gaillarde
05 55 18 18 50

Horaires

Du lundi au vendredi
de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h
Il n’y a pas de fermeture annuelle.

Culture

Place Jean Charbonnel
05.55.18.18.37
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Vue du jardin des archives municipales de la ville de Brive
© Raphaël Josse / Ville de Brive

Couvent des Clarisses, puis des Bénédictines de Bonnesaigne, prison de femmes, demeure bourgeoise, petit séminaire, puis musée Ernest Rupin (1883-1984), la maison Cavaignac abrite aujourd’hui les archives municipales. Elle fut construite sous le règne de Louis XIII.

Deux corps de bâtiments en équerre sont réunis par une tour dans laquelle s’inscrit un escalier à vis. L’aile gauche est dotée, au rez-de-chaussée, de trois arcatures en plein cintre, vestiges du cloître de l’abbesse. Les lucarnes des deux toitures sont surmontées de frontons en demi-cercle et ornées de boules.

Vue des jardins des archives de Brive
© Raphaël Josse / Ville de Brive
vue en contre plongée de la maison Treilhard
© Xavier Harismendy / Ville de Brive

Un peu d’histoire : ce bâtiment représente l’ancien logis de la prieure. Il correspond au deuxième couvent des sœurs Clarisses, logées auparavant à l’extérieur de l’enceinte de la cité, et qui s’installent à l’intérieur des murs de la ville, après la destruction de leur premier établissement par les protestants en 1585.

Elles réaménagent d’anciens bâtiments médiévaux et construisent, au début du 17e siècle, cet édifice prenant l’allure d’un hôtel particulier, destiné à loger la prieure avec jardin et verger.

Au 18e siècle, lorsque le couvent devient propriété des religieuses de Bonnessaigne, un autre corps de bâtiment vient compléter l’ensemble, en bordure de boulevard. En 1792, l’établissement est vendu comme bien national à des particuliers. L’enclos du couvent est coupé par le percement d’une rue. L’ancien logement de la mère supérieure des Clarisses est acheté par Jean-Baptiste Cavaignacet prend son nom. Au 19e siècle, il se transforme en lieu d’enseignement en accueillant, en 1830, le petit séminaire et, au début du 20e siècle, le musée Ernest-Rupin, jusqu’en 1989.

Inscrit au titre des bâtiments historiques en 1927, l’ancien logis de l’abbesse des Clarisses est aujourd’hui le siège des archives municipales. La maison du boulevard du Salan est devenue le conservatoire.

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