Lutte contre le moustique-tigre

Agissons tous ensemble contre le moustique tigre !

PRIVONS-LE D’EAU

▶ Questions-Réponses

1 PLAN DE LUTTE CONTRE LE MOUSTIQUE

Le moustique tigre est bien installé dans la commune. Une lutte intégrée qui se définit comme l’application rationnelle et en combinaison de mesures biologiques (introduction par exemple de poissons qui vont se nourrir des larves de moustiques dans un bassin), physiques (ou mécaniques à travers la mobilisation sociale, dispositif de communication actif, afin de supprimer ou de limiter les gîtes larvaires potentiels, limiter la stagnation de l’eau), chimique (application des produits biocides dans l’environnement pour tuer ou empêcher le développement des moustiques tigres adultes mais limiter au strict nécessaire).

La lutte préventive vise la réduction des populations de moustiques à la source (élimination ou traitement des gîtes larvaires pour éliminer les lieux de développement des moustiques), tandis que

La lutte curative (recours à un prestataire privé, voir cahier des charges) vise les populations adultes de moustiques (traitement qui n’atteint qu’une partie de la population et utilisés seuls, ils n’ont qu’une efficacité limité dans le temps). Les traitements réalisés s’intègrent dans une démarche éco responsable : seuls des produits à base de matière active naturelle et biologique sont utilisés pour le traitement anti larvaire des moustiques (les produits utilisés sont uniquement des produits biologiques classés « Biocides » selon la Directive Européenne 98/8 et ayant une autorisation de mise sur le marché).

Signaler sa présence sur : www.signalement-moustique.fr

Pour plus d’infos : 

https://www.nouvelle-aquitaine.ars.sante.fr/moustique-tigre-surveillance-et-lutte-contre-le-moustique-tigre

Une campagne dédiée aux voyageurs : Il est très important de se protéger des piqûres de moustique tigre durant et après un voyage dans une zone où sévissent la Dengue, le Chikungunya ou le Zika (Antilles, Amérique du Sud, Asie du Sud-Est, Océan Indien).

De manière générale :

  • Tout gîte pérenne doit être identifié, inventorié et cartographié,
  • Tout gîte suppressible doit être supprimé.

 

Domaine public :

  • Réseau pluvial (fossés, plans d’eau, bassins de rétention)
  • Coffrets techniques placés sur la voirie
  • Déchets et dépôts d’ordures sauvages (susceptibles de favoriser la stagnation de l’eau)
  • Parcs ; jardins et terrains de sports (réserves d’eau)
  • Cimetières (présence de nombreux récipients en eau)
  • Espaces verts (lieux de repos)

Domaine privé (80 à 90% des gîtes larvaires, récipients divers dans les jardins, gîtes de repos) :

  • Gîtes liés au bâti : terrasses sur plots, gouttières, toits terrasses, réseau pluvial dans certaines résidence, cou
  • Terrains en friche ou abandonnés (développement des larves ou de lieux de repos des moustiques adultes)

Suppression systématique des gîtes sur les sites sensibles : Crèches, Garderies, Assistances maternelles, Maisons de retraites, Etablissements scolaires, Etablissements de santé…

2 STRATÉGIE DE CONTRÔLE

  1. Actualisation régulière de l’inventaire et de la cartographie des différents gîtes larvaires productifs sur le domaine public
  2. Traitement systématique des gîtes productifs
  3. Suivi des actions de lutte
  4. Mobilisation de la population et des autres cibles pertinentes
  5. Prise en compte dans les projets de construction du risque de stagnation de l’eau (interdiction des toitures terrasses, obligation de planéité et d’une pente suffisante pour les terrasses sur plots, dans le PLU).